GDR 6: AUGMENTATION DE LA VALEUR DE RECYCLAGE DES EMBALLAGES SOUPLES

Pour les emballages souples de consommation majoritairement en plastique1:

  1. Les lignes directrices régionales pour l’adaptation aux programmes de recyclage existants2 doivent être respectées dans la mesure du possible.
  2. Pour les emballages qui ne sont pas acceptés par les programmes de recyclage existants, et lorsqu’il existe une avenue claire pour un futur système de recyclage d’ici 2023, les exigences suivantes s’appliquent:
    1. Maximiser la teneur en polyoléfines:
    2. De préférence >90% de mono PE, ou >90% de mono PP
    3. Minimum soit >80% mono PE, >80% mono PP ou >80% polyoléfines mélangées
    4. Densité <1 g/cm3
    5. Chaque couche barrière ne doit pas dépasser 5 % du poids total de la structure de l’emballage4
    6. Sans PVC, PVDC, fibres, feuille d’aluminium, PET

La demande d’emballages souples devrait augmenter avec la demande croissante d’aliments de consommation courante et de commerce en ligne.

Les emballages en plastique souples destinés aux consommateurs ne sont actuellement pas recyclés en pratique ou à grande échelle, mais de nombreux efforts sont en cours pour améliorer les systèmes de collecte, de tri et de recyclage afin de recycler les matériaux flexibles.

Tous les emballages souples de consommation majoritairement en plastique

  • Les emballages « de consommation » sont des emballages susceptibles de se retrouver soit dans le flux des ordures ménagères, soit jetés par les consommateurs lors de leur consommation hors foyer
  • Un emballage « souple » est un emballage qui ne conserve pas sa forme lorsqu’il est déplacé ou vidé.
  • Les emballages « principalement en plastique » sont définis comme des emballages composés de >50% de plastique (c’est-à-dire où le plastique est le matériau prédominant)

Pour plus de détails, consulter la section Ressources de ce site Internet.

L’ÉCHELLE

Les emballages en plastique souples représentent environ 51 % du marché total des emballages en plastique.*
 

1) « Principalement en plastique » défini comme un emballage composé de plus de > 50% de plastique (sur la base de la définition reconnue par l’UE d’un matériau « prédominant »). Cette règle ne couvre pas les emballages en plastique compostables qui répondent aux normes de certification acceptées pour la compostabilité. 2) Les programmes de recyclage sont à différents stades de développement dans différentes régions. Il est donc recommandé aux entreprises de consulter les lignes directrices régionales tels que celles fournies par l’APR basée aux États-Unis. Les signataires doivent recourir au processus de signalement des exceptions pour enregistrer les cas où ils ont suivi les lignes directrices régionales régionales plutôt que les règles d’or de conception. 3) Tel qu’accepté par les associations de l’industrie et les initiatives multipartites de chaîne de valeur telles que les Pactes nationaux sur les plastiques et CEFLEX ciblant des taux de recyclage de > 30 %. 4) N’utiliser que des couches barrières et des revêtements barrières dont il est prouvé qu’ils ne limitent pas la recyclabilité de l’emballage. AlOx, SiOx, EVOH et PVOH sont recommandés. Une métallisation extérieure excessive (comme barrière ou pour la décoration) pourrait entraîner une mauvaise détection de l’emballage et un mauvais tri vers les rejets.

* Rapport d’avancement de l’Engagement mondial pour la nouvelle économie des plastiques de la FEM 2020